LA CASBAH
La Casbah d'Alger - The Kasbah of Algiers
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The Casbah of algiers is specifically the citadel of Algiers in Algeria and the traditional quarter clustered around it. In 1992, the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) proclaimed Kasbah of Algiers a World Cultural Heritage site, as "There are the remains of the citadel.
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Description

La Casbah d’Alger, ville historique plusieurs fois millénaires, s’étend sur 110 hectares et dispose d’une configuration géostratégique qui renferme un grand héritage culturel et un nombre incontestable de biens culturels immobiliers de toutes les périodes historiques confondues. Cette ville est restée longtemps imprenable puisqu’elle été sécurisée par cinq portes percées dans la muraille, la porte de Bab El Oued, Bab El Bahr, Bab El Dzeira, Bab Azoun et Bab Djedid ainsi qu’un système défensif impénétrable.

Classée Patrimoine Universel de l’Humanité en 1992, la Casbah d’Alger est fondée par le prince Bolkine Iben Ziri au 10 éme siècle Ap-Jc. Elle fut érigée en Secteur Sauvegardé en 2012. La fouille archéologique de la place des martyres lancée en 2013 dans le cadre de l’extension de la ligne du métro d’Alger a révélé une stratification des différentes périodes historiques allant jusqu’à la période Numide.

La Casbah est témoin d’une forme urbaine homogène dans un site original et accidenté. La richesse de la ville se traduit par les décorations intérieures des habitations, souvent ordonnées autour d’une cour carrée centrale faisant atrium. Les rues tortueuses et pentues constituent aussi un élément caractéristique de la vieille ville. Elle abrite également douze mosquées dont la mosquée Djamâa el-Kébir du XIe siècle.

La basse casbah renferme de prestigieux palais d’une beauté artistique et architecturale remarquable qui témoigne de l’ingéniosité exceptionnelle des constructions autochtones datant de l’époque ottomane.

Situé sur la côte méditerranéenne, le site fut habité au moins dès le VIe siècle avant notre ère quand un comptoir phénicien y fut installé. Le terme Casbah, qui désignait à l’origine le point culminant de la médina de l’époque ziride, s’applique aujourd’hui à l’ensemble de la vielle ville d’El Djazair, dans les limites marquées par les remparts d’époque ottomane édifiés dès la fin du XVIe siècle.

Dans cet ensemble vivant où résident près de 50.000 personnes, se conservent encore de très intéressantes habitations traditionnelles, palais, hammams, mosquées et divers souks, dont la forme urbaine représente le témoignage d’une stratification de plusieurs tendances dans un système complexe et original qui s’est adapté, avec une remarquable souplesse, à un site fortement accidenté.

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